Bonne année !

Début Janvier 2020, l’OMS signale le départ d’une épidémie due à un virus inconnu en Chine et propose des mesures techniques pour y faire face. Trois années plus tard, elle estime qu’elle a tué au moins 15 millions de personnes.

L’intensité et la mortalité de la pandémie ont obligé les gouvernements à prendre des dispositions pour ralentir sa propagation et limiter la charge des services de santé qui ont, pendant des périodes plus ou moins longues, été totalement submergés. Port d’un masque, dépistage, confinement parfois sévère, télétravail, pass vaccinal ont eu à des degrés divers un impact majeur sur la vie quotidienne et professionnelle de beaucoup en sauvant des millions de vies rien qu’en Europe.

Le caractère obligatoire de ces prescriptions a provoqué chez certains des réactions négatives parfois violentes les amenant à parler de « danger pour les libertés » voire de « dictature sanitaire ». Oubliant que la plupart étaient vaccinés contre d’autres maladies, qu’ils mettaient leur ceinture de sécurité en montant dans leur automobile et qu’il était dorénavant interdit de fumer dans les lieux clos dans de nombreux pays. Des mesures également « liberticides » qui pourtant sont socialement parfaitement acceptées.

Démagogie, fake news, manipulation des chiffres, refus des preuves scientifiques, les protestataires de tout bord n’ont-ils pas été d’abord les victimes de la mode populiste ? Un populisme d’ailleurs rapidement oublié lorsque D. Trump et B. Johnson se sont fait hospitaliser dans des services de réanimation et ont bénéficié des derniers progrès de la science pour traiter leur Covid 19 !

Si la Chine a largement utilisé la pandémie pour réduire les libertés, peut-on sérieusement affirmer que, trois ans plus tard, les pays « démocratiques » ont perdu les leurs ? JDR

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