24 février 2022. L’opération militaire spéciale commandée par Vladimir Poutine débutait. Elle devait permettre « la démilitarisation et la dénazification » de l’Ukraine en un temps très court. Par la quantité d’hommes et de matériel engagés, l’agression russe est la plus importante opération militaire qu’a connu l’Europe depuis la Seconde Guerre Mondiale. En un an, ce qui devait être une promenade de santé pour l’armée russe s’est transformé en un carnage qui, selon les sources les plus sérieuses, aurait déjà fait au total plus de 300.000 morts ou blessés (militaires de chaque camp et population civile ukrainienne). Plus de six millions d’Ukrainiens ont fui leur pays. Aujourd’hui, plus de vingt pays se sont engagés militairement aux côtés de l’Ukraine, transformant peu à peu une guerre locale en une guerre internationale avec tous les dangers d’aggravation brutale que celle-ci comporte. Dans le monde occidental, l’opinion publique reste très majoritairement en faveur d’un soutien à l’Ukraine, malgré les bouleversements économiques et commerciaux générés par cette guerre, en particulier l’impressionnante augmentation du prix des énergies. Enfin, sur le terrain, il n’existe pas pour l’instant de solution militaire. Alors quelle solution pour sortir de ce conflit ? Faire des concessions territoriales ? Installer une ligne de démarcation militaire après un cessez-le-feu comme en Corée ? Négocier un statut spécial pour les provinces actuellement occupées par les Russes ? Aucune de ces solutions ne semble encore d’actualité. Quelle que soit la voie proposée, il y a urgence. Le conflit a assez duré ! Comment l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard ? JDR
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Le Cercle Germaine de Staël de Genève
Nous sommes un groupe de personnes issues de divers milieux socio-professionnels et originaires de plusieurs pays qui s’inquiètent des dérives politiques, économiques, financières et sociales auxquelles on assiste tant en Suisse qu’en Europe et ailleurs dans le monde. Nous considérons que la croissance sans limite des inégalités ainsi que la montée des populismes qui en est l’une des conséquences, menacent les principes fondamentaux de la démocratie auxquels nous croyons. Nous pensons que face aux bouleversements auxquels nous assistons dans de nombreux pays, nous ne pouvons rester indifférents. Depuis mars 2018, nous nous réunissons régulièrement à Genève pour échanger nos points de vue et mettre en commun nos expériences. Des personnes extérieures (journalistes, universitaires, politiques, etc.) contribuent à nos débats en nous faisant bénéficier de leurs connaissances. Notre groupe est ouvert à toute personne qui partage nos préoccupations et souhaite participer à nos activités.
Pourquoi avoir choisi la figure de Madame De Staël (1766-1817) ?
Parce que cette femme d’exception a tenu plusieurs salons où se discutaient les grands problèmes politiques et culturels de l’époque
Parce qu’elle fut une adepte des Lumières et des idéaux de la révolution française
Parce que, cosmopolite et avant-gardiste, elle fut l’une des premières à promouvoir « l’esprit européen »
Parce qu’elle anticipa le féminisme en dénonçant les contraintes sociales qui empêchent les femmes de s’épanouir
Enfin, parce qu’elle n’eut pas peur de tenir tête à Napoléon !
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«J’ai défendu quarante ans le même principe, liberté en tout, en religion, en philosophie, en littérature, en industrie, en politique.»
Benjamin Constant